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SYNODE DES ÉVÊQUES 2021-2023
“Pour une Église synodale : communion, participation et mission”
Un synode est un temps où l'Église se met à l'écoute de l'Esprit Saint sur une question. Le pape François demande à tous les baptisés - prêtres, prophètes et rois - de "cheminer ensemble", quel que soit leur état de vie, pour discerner sur la manière dont tous participent de manière synodale (c’est-à-dire « ensemble », « en communion ») à la mission de l’Église. C’est pourquoi nous sommes tous concernés ! Le pape nous invite à trois attitudes pour participer concrètement à ce synode : rencontrer, écouter, discerner. Et le père Barnérias, responsable du synode pour notre
diocèse, a traduit cette démarche en termes de fraternité, de participation, d'écoute, de délibération, de conversion et d'évangélisation : un beau défi pour notre paroisse. Le synode se déroulera en trois phases, la première étant diocésaine jusqu’en août 2022. Les trois prochains mois sont ceux à vivre en paroisse : soyons au rendez-vous !

LA DÉMARCHE SYNODALE A VIROFLAY
Pour répondre à l’appel du Pape, l’EAP invite à faire des trois mois à venir un temps prioritairement dédié à cette démarche de l’Église universelle. Il est essentiel que tous, nous fassions ensemble ce chemin, quels que soient nos sensibilités, nos manières de prier, nos engagements présents et nos visions de l’Église. C’est le Christ qui nous rassemble et nous donne le désir de la mission. Malgré les mots employés, le « synode sur la synodalité » est avant tout un synode sur l’Église, pour qu’elle sache mieux partager l’Évangile.

Nous prévoyons trois périodes à Viroflay. 1/ Décembre 2021 : mobiliser le plus grand nombre, comprendre l’enjeu et se préparer à vivre la synodalité. 2/ Janvier et février 2022 : travailler ensemble en petites équipes et se mettre à l’écoute les uns des autres, à la lumière de l’Esprit Saint. 3/ Mars 2022 : pour prendre le temps du discernement et de la synthèse en vue de l’envoi au diocèse de notre contribution paroissiale.

Le premier RDV, le lundi 13 décembre, a permis de poser toutes les questions que nous avions sur ce synode et de comprendre ses enjeux grâce à l’abbé Barnérias, responsable de la démarche synodale dans le diocèse de Versailles et auteur du “Petit Manuel de synodalité”. La prochaine rencontre, le jeudi 6 janvier, va nous faire entrer plus avant dans la réflexion et la participation. D’ici-là, nous confions à la prière de chacun la tenue de ce synode et les fruits qu’il portera, pour l’Église, notre communauté et chacun de nous.
En conclusion, recevons les encouragements du pape et venons (très) nombreux !

« Chers frères et sœurs, je vous souhaite un bon chemin ensemble ! Puissions-nous être des pèlerins amoureux de l’Évangile, ouverts aux surprises de l’Esprit Saint. Ne perdons pas les occasions de grâce de la rencontre, de l’écoute réciproque, du discernement. Avec la joie de savoir qu’alors que nous cherchons le Seigneur, c’est bien lui, le premier, qui se porte avec amour à notre rencontre. » Homélie pour l’ouverture du synode, 10 octobre 2021

Informations complémentaires :
• Vatican : https://secretariat.synod.va/content/synod/fr.html
• Église Catholique en France : https://eglise.catholique.fr/vatican/le-synode-2023/
• Diocèse de Versailles : https://www.catholique78.fr/synode/
• Paroisse (page en évolution) : https://www.notredameduchene.fr/synode2023/

Pour comprendre les enjeux du synode et interroger notre motivation personnelle, nous vous invitons à lire les extraits qui suivent, tirés de l’Homélie du pape François, le 10 octobre 2021 pour le lancement du synode. Nous mettrons également sur le site de la paroisse des médias, textes, et autres lectures édifiantes pour tous nous embarquer ensemble dans cette belle aventure. Bonne lecture !

RENCONTRER

« En commençant ce parcours, nous sommes aussi appelés à devenir experts dans l’art de la rencontre. Non pas dans l’organisation événements, ou dans la réflexion théorique sur des problèmes, mais avant tout dans le fait de prendre le temps de rencontrer le Seigneur et de favoriser la rencontre entre nous. Un temps pour donner de la place à la prière, à l’adoration – cette prière que nous négligeons tant : adorer, faire place à l’adoration –, à ce que l’Esprit veut dire à l’Église ; un temps pour se tourner vers le visage et la parole de l’autre, pour la rencontre en tête à tête, pour se laisser toucher par les questionnements des sœurs et des frères, pour s’aider mutuellement afin de nous enrichir de la diversité des charismes, des vocations et des ministères. […] Chaque rencontre – nous le savons bien –, demande de l’ouverture, du courage, de la disponibilité à se laisser interpeller par le visage et l’histoire de l’autre. Même si nous préférons parfois nous abriter dans des relations formelles ou porter un masque de circonstance – l’esprit clérical ou de cour : je suis plus monsieur l’abbé que père –, la rencontre nous transforme et nous suggère souvent de nouveaux chemins que nous n’avions pas imaginés parcourir. »

ÉCOUTER

« Écouter. La vraie rencontre naît seulement de l’écoute. […] Lorsque nous écoutons avec le cœur, c’est ce qui arrive : l’autre se sent accueilli, non pas jugé, libre de raconter son vécu et son parcours spirituel. […] Interrogeons-nous, avec sincérité, dans cet itinéraire synodal : comment sommes-nous à l’écoute ? Quelle est la qualité d’écoute de notre cœur? Permettons-nous aux personnes de s’exprimer, de cheminer dans la foi même si elles ont des parcours de vie difficiles, de contribuer à la vie de la communauté sans être empêchées, rejetées ou jugées ? […] C’est un exercice lent, qui peut être laborieux, d’apprendre à s’écouter mutuellement – évêques, prêtres, religieux et laïcs, tous, tous les baptisés – en évitant les réponses artificielles et superficielles, les réponses prêt-à-porter, non. […] N’insonorisons pas notre cœur, ne nous blindons pas dans nos certitudes. Les certitudes nous ferment souvent. Écoutons-nous. »

DISCERNER

« Discerner. La rencontre et l’écoute réciproque ne sont pas une fin en soi, qui laisseraient les choses demeurer en l’état. Au contraire, lorsque l’on entre en dialogue, nous nous mettons en discussion, en chemin, de telle façon qu’à la fin, nous ne sommes plus les mêmes qu’auparavant, nous sommes changés. […] Le Synode est un chemin de discernement spirituel, de discernement ecclésial, qui se fait dans l’adoration, dans la prière, au contact de la Parole de Dieu. […] La Parole nous ouvre au discernement et l’éclaire. Qu’elle oriente le Synode, pour qu’il ne soit pas une “convention” ecclésiale, un colloque d’études ou un congrès politique, pour qu’il ne soit pas un parlement, mais un événement de grâce, un processus de guérison conduit par l’Esprit. En ces jours, Jésus nous appelle, comme il l’a fait avec l’homme riche de l’Évangile, à nous vider, à nous libérer de ce qui est mondain, et aussi de nos fermetures et de nos modèles pastoraux répétitifs. Il nous appelle à nous interroger sur ce que Dieu veut nous dire en ce temps, et dans quelle direction il souhaite nous conduire. »