“Jésus, Pasteur et porte des brebis”. Éditorial de l’abbé Fabrice Kodia +
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DOMINICALE du Dimanche 21 avril 2024, 4e dimanche du Temps Pascal (Année B)
n° 1126

La vie est un don à offrir. On l’a reçoit en don et elle est destinée à être donnée. La parabole de Jésus Bon pasteur se situe dans la deuxième partie de l’Évangile selon saint Jean. L’évangéliste reprend le thème habituel des Écritures dans lequel Dieu est le pasteur de son peuple. Il fait allusion à Ezéchiel 34 , lorsque le prophète annonçait que Dieu rejetterait les pasteurs indignes qui dévorent la nourriture des brebis. C’est de plein droit que Jésus s’attribue la fonction de vrai et bon Pasteur : ” En vérité, en vérité je vous le dis, c’est moi qui suis le bon pasteur des brebis.” V. 7
En effet, Jésus propose à notre imitation l’exemple de sa bonté et de son dévouement pour ses brebis : ” le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis.” V 16 b . Il a fait lui-même ce qu’il nous enseigne ; il a donné sa vie pour ses brebis, afin de faire de son corps et de son sang un véritable sacrement. A l’inverse du mercenaire, Jésus est le Pasteur des brebis qu’il a reçues de père et qui lui appartiennent. Il ne les abandonne pas ni ne s’enfuit quand vient le danger. Il veille sur elles, et aucune d’elle ne se perdra. 
Il y a entre Jésus et le Chrétien une connaissance mutuelle fondée sur la connaissance réciproque de Père et de Jésus. Par la foi, le chrétien connaît Jésus, en reconnaissant qu’en Lui, Dieu se révèle. Et il découvre Dieu en Jésus, parce que Dieu précisément se révèle à lui en Jésus qui , le premier, le connait. L’amour que le Père témoigne à Jésus se reflète dans l’amour que Jésus témoigne pour les siens. Sa mort sera une preuve de son obéissance au Père, de son amour pour les brebis et de sa parfaite liberté. Marcher devant ceux dont on a la charge, c’est un signe de protection, de responsabilité, d’exemplarité. Jésus, le Bon Berger est ainsi notre protecteur, notre modèle, notre référence. 

Tout pour la gloire de Dieu ! 
Abbé Fabrice KODIA+