Ma royauté n’est pas de ce monde
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Fin de l’année liturgique,
Et fin d’un monde rêvé.
Et fin d’une utopie.

Fin d’une utopie de l’homme moderne, vivant à l’abri de tout risque, de toute épreuve.
Confronté au malheur du monde par médias interposés et par une multitudes d’écrans,

Le voilà plongé en pleine guerre, au cœur du Paris festif.

Le monde qu’il bâtissait, brillant de mille feux, semble bien fragile. Toutes les lois sécuritaires n’y pourront rien : l’homme est vulnérable. Et ce monde passe.

A Pilate, frêle intendant d’un royaume malmené dans sa province lointaine, Jésus dévoile un autre univers, une autre dimension :
« Ma royauté n’est pas de ce monde ».

Il est l’Alpha et l’Omega.
L’origine et le but de toute vie.
Celui qui rétablit la vérité de l’homme.
Non par la puissance des armées.
Non par un étalage de richesses.
Non par le déploiement de techniques.
Cela Il le laisse au pauvre homme aveugle que nous sommes.

Mais par la puissance de son Amour.
Par Son sang versé nous libérant du péché.
Par le rayonnement de Sa Miséricorde qui nous remet debout.
Il vient nous révéler que nous appartenons à un Royaume qui ne sera jamais détruit.

Père Ronan Dyèvre+