Au cœur de notre carême, nous voilà invités à partir à la montagne…

Pas celle des pistes poudrées mais celle de la Rencontre.

Montagne des théophanies qui viennent nous soulever le voile de Dieu. Montagne des rencontres improbables qui défient le temps.
Montagne où furent offerts les Dix Commandements.
Montagne où la Parole continue à guider.

Là-haut…
Un peu plus près du Ciel et des étoiles.
Un peu plus près de Dieu par l’émerveillement et la contemplation.
Un peu plus près des patriarches et des prophètes, un peu plus près de cette foule immense qui s’est mise en route pour les plus hauts sommets.

En gravissant la montagne, les apôtres n’en croyaient pas leurs yeux : Une lumière à nulle autre pareille !
Un conciliabule annonciateur du salut…
Et la Parole du Père pour mieux écouter le Fils.

Avouons-le, comme Pierre, nous serions bien restés un peu de temps supplémentaire. Nous aimerions bien contempler, toucher, entendre, goûter cette réalité divine ;

Or justement c’est bien tout le sens de notre carême.
Se redécouvrir citoyen du Ciel !
Prendre conscience de l’immense dignité de notre baptême.
Avec les catéchumènes en marche vers Pâques, choisir la lumière du Christ comme éclairage essentiel pour notre cheminement.

Et si parfois la pente se fait rude,
Si le sentier est un peu trop escarpé,
Si le sommet semble caché dans le brouillard, Encourageons-nous, mettons-nous en cordée, et tenons bon…

Père Ronan Dyèvre