La confession, réponse à la Parole de Dieu
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La voix de « Jean, celui qui baptisait », retentissait dans toute la Judée et elle attirait notamment « tous les habitants de Jérusalem » jusqu’au Jourdain dans lequel « ils étaient baptisés […] en reconnaissant publiquement leurs péchés ».

 

Cette voix continue à résonner jusqu’à ce jour et jusqu’à nos oreilles. Son message est devenu Parole de Dieu en étant conservé dans l’Evangile quadriforme (selon l’expression de Saint Irénée) et en étant ainsi proclamé aujourd’hui dans la Sainte Eglise. Cela convenait particulièrement parce qu’il était prophète – et le dernier des Prophètes – et parce que cet appel à la conversion ne venait pas de lui mais du Père lui-même qui, dans son Christ, voulait «réconcilier le monde avec lui » (2Co 5,19).

 

Ainsi, le Verbe lui-même peut dire : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3,20) Mais avec quelles paroles frappe-t-il à la porte de notre cœur ? Avec cellesci : « Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni brûlant. […] Tu dis : “Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien”, et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! […] Moi, tous ceux que j’aime, je leur montre leurs fautes, et je les corrige. Eh bien, sois fervent et convertis-toi.» (Ap 3,15…19)

 

En cet avent encore, en réponse à son appel et par le sacrement de pénitence et de réconciliation, le Seigneur Jésus nous « baptisera dans l’Esprit Saint »

 

Abbé Bruno Bettoli+

 

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