Au dernier dimanche de l’année liturgique, l’Eglise nous invite à célébrer le Christ Roi de l’univers.
Nous croyons, en effet, que le Père « a voulu fonder toutes choses en son Fils bien-aimé » (collecte), ainsi qu’en témoigne l’Ecriture : « En lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui. Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui. » (Col 1, 16-17)
Nous confessons également que Dieu « a consacré Prêtre éternel et Roi de l’univers son Fils unique, Jésus Christ, notre Seigneur, afin qu’il s’offre lui-même sur l’autel de la Croix en victime pure et pacifique, pour accomplir les mystères de notre rédemption » (préface). Tout au long de son existence terrestre et surtout à l’heure de sa Passion où il a porté tous nos péchés, Jésus n’a eu de cesse d’exercer son pouvoir d’aimer le Père et d’accomplir sa volonté en faisant le bien et en rendant témoignage à la vérité. Glorifié, il soutient désormais ceux qui cherchent à lui obéir, se placent sous son autorité bienfaisante et le supplient « d’accorder à tous les peuples les biens de l’unité et de la paix » (prière sur les offrandes).
Au terme de l’Histoire, ayant exercé le jugement qui lui revient, il aura « soumis à son pouvoir toutes les créatures. » Alors, lui-même, toujours soumis au Père, « remettra aux mains de sa souveraine puissance un règne sans limite et sans fin : règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d’amour et de paix. » (préface)
Abbé Bruno Bettoli+