DOMINICALE du Dimanche 2 juin 2024 – Fête du Saint Sacrement (Année B)
n° 1132

Depuis Moïse, le rituel de la pâque juive rappelle la libération en Egypte. La manducation du pain sans levain accompagnée d’un agneau, dont le sang a été au préalable peint sur les linteaux, célèbre chaque année le souvenir de cet événement. Le Seigneur profite de la proximité de cette fête pour clarifier le sens de sa mort prochaine. Comme au temps de Moïse (Exode 24,8), dans le Sang de Jésus sera scellée une nouvelle alliance qui sera cette fois éternelle et universelle.

L’Eucharistie est le signe de l’Amour de Jésus pour l’Église, amour qu’Il a montré en donnant sa vie sur la croix : “Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime” (Jn 15,13). Nous pouvons donc affirmer que l’Eucharistie est le sacrement de l’amour comme nous l’avait rappelé le Pape Benoît XVI dans son exhortation suite au synode sur l’Eucharistie : “Sacrement de l’amour, la sainte Eucharistie est le don que Jésus Christ fait de Lui-même, nous révélant l’amour infini de Dieu pour tout homme…” En communiant au Corps et au Sang du Christ, le chrétien communie au don d’amour manifesté par Jésus sur la croix.

L’expression “fraction du pain” désigne bien l’Eucharistie instituée par le Seigneur. Depuis ce temps-là, jusqu’à nos jours, la célébration de l’Eucharistie s’est perpétuée. Elle demeure vraiment le centre de la vie de l’Eglise. Le concile Vatican II dit que l’Eucharistie est “la source et le sommet de toute vie chrétienne” (L.G. 11). C’est pourquoi nous devons avoir une grande dévotion envers le Saint Sacrement de l’Eucharistie, et nous donner le temps de venir L’adorer et Le louer régulièrement.

Bonne fête du Saint-Sacrement !

Abbé Fabrice KODIA +