EDITO
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Chers frères et soeurs,

La première lecture de ce dimanche tirée du livre de la Sagesse m’a fait me souvenir d’une discussion entre un enseignant et un jeune que sa mère voulait convaincre des avantages de se lever tôt.

L’enseignant : Je vais te raconter une belle histoire et tu me diras ce que tu en as retiré, d’accord ?

Le jeune : d’accord.

L’enseignant : Deux oiseaux dorment. L’un se réveille tôt, mange les insectes et nourrit ses petits. Le second se réveille tard et ne trouve rien à manger… que retires-tu de l’histoire ?

Le jeune : les insectes qui se lèvent tôt se font manger par les oiseaux.

La réponse du jeune a dû dérouter sa mère et l’enseignant car le jeune a tiré sa conclusion en partant du sort des insectes au lieu de le faire du point de vue des oiseaux. Les personnes ont leur lecture et approche particulière des faits et des évènements et la sagesse, si elle se base sur la raison, ne semble pas toujours conduire les hommes vers les mêmes attitudes et comportements. Qu’elle conduise à faire toujours ce qui est bien pour soi et les autres devrait pourtant être

son but suprême.
ne pourra jamais accepter de reprendre Onésime, son esclave qui l’a volé, non plus comme son esclave mais comme un homme libre et un frère comme Saint PAUL le lui demande. Sans la vraie sagesse qui pousse à un surcroit d’amour, c’est impossible de comprendre et d’accepter le scandale et le mystère de la croix. Une sagesse qui commence avec la crainte de DIEU, une sagesse qui vient de DIEU.

Père Elzéar Adounkpe +