La sagesse de Ben Sirac me dévoile le mystérieux dessein de Dieu pour l’homme :

« Le Seigneur a mis devant toi l’eau et le feu… la vie et la mort… étends la main vers ce que tu préfères… (mais) Dieu n’a commandé à personne d’être impie ». Si 15,15-20

Chaque choix que je pose, met en mouvement un combat intérieur. Vers quel but j’oriente ma liberté ?
Qu’est-ce qui conduit mes choix ?
Quelles sont mes motivations ?

Il y a en moi un espace sacré, un lieu privilégié, où Dieu veut demeurer. C’est mon âme.
Lieu de la sagesse ou de la chute.

Ma liberté est certes vertigineuse, mais je ne suis pas seul dans les choix que j’ai à poser… Je suis soutenu de toute part, encore faut-il que je sollicite ce soutien.

Mon « oui » au projet de Dieu pour moi, n’est pas le premier « oui » de l’humanité ! J’ai dans ma besace de pèlerin la Parole de Dieu qui, avec les Ecritures et la Tradition de l’Eglise, est une vrai boussole pour m’orienter dans les méandres du monde.

Je peux me laisser guider par ce peuple immense de témoins, de prophètes, de martyrs qui ont su prendre la route des Béatitudes… et m’ont laissé les traces de leur cheminement.
Je peux compter sur la prière de mes frères et sœurs de la terre et du Ciel qui m’accompagnent aussi dans mon chemin d’humanité.

J’ai enfin l’aliment céleste qui me permet de ne pas défaillir quand le poids du jour est pesant… Eucharistie et Réconciliation viennent me permettre de relever la tête.

Dans le secret de mon âme, mais accompagné de la grâce divine et porté par la communion des saints, je peux alors oser ce « oui »… ce « oui » à la vie en plénitude.

Père Ronan Dyèvre+