Baptême 8 – La foi
290 - Cellules paroissiales d’Evangélisation - 22 novembre 2016
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Après la bénédiction de l’eau, a lieu l’engagement des parents et des ‘’parrain et marraine’’.

Et on dit en introduction : « Pour lutter contre le péché, pour grandir dans la foi, les enfants auront besoin de vous si vous êtes conduits par la foi. Renoncez au péché et proclamez la foi en Jésus-Christ. »

Voilà donc la mission des parents qui est bien non seulement de faire grandir les enfants dans la foi mais eux -même à renoncer au péché et à proclamer la foi.

Un sujet vaste et immense qui sera abordé en 2 enseignements

Qu’est-ce que la Foi ?

« La Foi est la réponse de l’Homme à Dieu qui se révèle et se donne à lui. »

Voilà une définition toute simple où chaque mot est important.

On comprend bien que cette réponse, elle va engager toute notre intelligence, notre volonté, notre vie spirituelle et finalement toute notre vie. Ce n’est pas tout simplement de croire qu’il y a quelque chose au-dessus de notre tête au fin fond de l’univers. On n’est pas dans une gnose mais dans une connaissance intellectuelle, mais comme quelque chose qui engage toute notre vie. Au passage lorsqu’on a compris cela, on comprend bien que dire qu’on est croyant et non pratiquant, est assez absurde. Si la foi engage toute notre vie, elle engage toute notre pratique, elle fait battre notre cœur. Si je crois en Dieu, forcement :

Je veux lire sa Parole, je veux vivre de l’Eucharistie, je veux être complètement saisie par lui.

L’Homme est capable de Dieu.

En effet si la foi est la réponse de l’homme, c’est que l’Homme peut répondre à Dieu ! Il est fait pour répondre à Dieu. Cette vie de l’Homme a été voulue par Dieu et pour Dieu. L’Homme va ainsi prendre ce chemin de recherche pour aller vers Dieu, pour chercher la Vérité, le Bonheur et il ne va le trouver qu’en Dieu seul. C’est tout le cheminement de Saint Augustin qui a cherché partout cette Vérité, cette Beauté, aux quatre coins de l’univers et qui va le découvrir finalement au fond de son cœur dans cette Présence de Dieu qui va l’inviter à la conversion. L’Homme est capable de Dieu et c’est certainement le grand défi de notre vie d’aujourd’hui, de notre société qui rejette Dieu. Or en rejetant Dieu, c’est l’Homme lui-même qui se rejette. On pourrait dire qu’il s’autodétruit !

Rappelez-vous la parabole des talents que nous avons entendue cette semaine dans l’évangile. « Celui qui rejette Dieu, celui qui a peur de Dieu, celui-là, non seulement perd Dieu mais se perd lui-même ! »

L’Homme est capable de Dieu donc, il est religieux. Il est religieux dans toutes ses relations, dans tout ce qu’il est. On voit bien qu’aux quatre coins de l’univers, du monde, dans toutes les cultures, l’Homme est profondément religieux. Avec des chemins différents. Cela peut être une source d’interrogation pour nous : « Pourquoi Dieu ne s’est pas révèle à tous les Hommes ? » On voit que la révélation est progressive. On va y revenir. L’Homme est vraiment religieux et l’immense défi de notre société d’aujourd’hui, le grand combat qui est devant lui, c’est ce combat face au matérialisme. On parle beaucoup de l’islam, mais je crois qu’on a encore plus de différence et de distance avec ‘’l’Homme sans Dieu’’ qui malheureusement est le prototype que veut nous faire construire notre société matérialiste. Il y a un véritable combat spirituel.

Ce n’est pas pour rien qu’avant de proclamer la foi de l’Eglise, le credo, il est demandé aux parents, aux parrain et marraine, de renoncer à Satan avec des paroles fortes

« Rejetez-vous le péché ? Rejetez-vous ce qui conduit au mal ? Rejetez-vous Satan qui est l’auteur du péché ? » Il y a un immense enjeu dans notre vie d’aujourd’hui !

J’aimerais cette semaine, que l’on puisse redire notre profession de foi avec tout notre cœur, que cela soit le symbole de Nicée Constantinople que nous disons à la messe, ou le symbole des apôtres plus court, pour pouvoir redire : « Seigneur, reçois ma réponse. Tu vois que je te choisis, je veux te chercher, je veux te connaitre. Aide-moi à être uni à l’Eglise pour que je puisse vivre cette réponse de la foi. »

Nous continuerons cet enseignement la semaine prochaine.

 

Père Ronan Dyèvre