« Aujourd’hui, écouterez-vous sa parole ? »
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En Terre Sainte, le site de
Capharnaüm permet d’évoquer la
vie ordinaire des premiers
disciples : la rive du lac, la maison
de Pierre et une synagogue. C’est
justement dans la synagogue de
Capharnaüm, où les juifs se
rendent chaque septième jour
comme nous à l’église chaque huitième jour, que se passe l’épisode
de ce dimanche. Jésus participait
au culte avec ses disciples et « là, il
enseignait […] en homme qui a autorité ».

 

 

On aimait l’entendre et on était
« frappé par son enseignement ». En
Galilée, des foules se rassemblaient
pour l’écouter. Lors de ces séjours
à Jérusalem aussi, « il était chaque
jour dans le Temple pour enseigner
[et] le peuple tout entier, suspendu à
ses lèvres, l’écoutait » (Lc 19, 47-48).
Un jour, les grands prêtres et les
pharisiens envoyèrent des gardes
pour l’arrêter, mais ils n’obtinrent
rien d’autre que cette réponse,
« jamais un homme n’a parlé de la
sorte » (Jn 7, 46), façon pour eux de
dire leur admiration autant que
d’expliquer leur échec devant
l’influence qu’exerçait Jésus sur les
foules.

 

 

Pourtant, tous les cœurs sont restés
libres de leur réponse et force est
de constater que certains ont refusé
de s’ouvrir à sa parole. Les esprits
impurs, dont le malheureux sort
était déjà décidé pour l’éternité, ne
pouvaient lui résister quand il leur
commandait par exemple de se
taire ou de sortir d’un homme. Il
en est tout autrement pour nous
que le Christ est venu sauver en
nous libérant et en nous éclairant
par sa parole toute-puissante
d’amour et de vérité.
« Ecoutez, et vous vivrez ! » (Is 55, 3)

 

Abbé Bruno Bettoli+

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