Frères et sœurs, un certain nombre d’entre vous ont une activité paroissiale directement en lien avec l’évangélisation : catéchisme, aumônerie, préparation au mariage, visites aux malades
Ces activités ont toujours existé dans l’Église et dans notre Paroisse, parce l’Église a toujours évangélisé.
Si l’Église avait, à un moment de son histoire, cessé d’évangéliser, elle n’existerait plus.
Nous savons que la foi ne se transmet pas par la lecture, pas même la lecture de la Bible, mais par le témoignage des croyants.
Pour la plupart d’entre nous, les premiers et les principaux témoins de la foi ont été nos parents.
Et, de la même façon, vous qui avez des enfants, vous avez le désir de leur transmettre votre foi. Vous la transmettez dans le respect de leur liberté… mais aussi comme le plus grand trésor que vous ayez reçu.
C’est tout cela qu’on appelle la Tradition, c’est-à-dire la Transmission de la foi… depuis les premiers jours de l’Église.
Jésus n’a pas fait d’Écriture, mais il a fait une Église, et il lui a confié sa Bonne nouvelle pour qu’elle la transmette jusqu’à la fin des temps.
Chacun de nous s’inscrit dans cette histoire sainte, en raison de ce qu’il a reçu, et en raison de ce qu’il transmet.
C’est pourquoi on peut dire de l’Église qu’ “elle existe pour évangéliser”. (Evangelii nuntiandi, 14)
La foi est, avant tout, un don de l’Esprit… mais notre nature humaine fait que nous sommes conditionnés par notre environnement et notre histoire : nous ne pouvons connaître que ce que nous avons appris au travers de notre corps et de nos sens.
“En effet, écrit saint Paul, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Mais, comment l’invoqueraient-ils, sans avoir cru en lui ? Et comment croiraient-ils en lui, sans l’avoir entendu ? Et comment l’entendraient-ils, si personne ne l’annonce ?” (Rom.10,13-14)
Ce que le Pape appelait la “Nouvelle évangélisation” n’a donc rien de nouveau… c’est une réalité qu’on retrouve dans tous les lieux où l’Église a pu exister, et à chaque moment de son histoire.
Ce qu’il voulait, c’est, inviter chacun d’entre nous à ne pas s’endormir, et à prendre conscience de l’urgence de la mission qui lui est confiée… tout simplement parce que l’Église, c’est chacun de nous… et parce que l’évangélisation, c’est la vocation propre des confirmés.
Ce qu’on peut dire, c’est que cette mission, confiée par le Christ à son Église, prend une dimension nouvelle, du fait que notre société est en train d’oublier ses derniers restes de culture chrétienne… et qu’elle est en train de perdre, même dans des milieux relativement favorisés, les repères de la morale chrétienne.
On sait que plus de la moitié des enfants qui participent à la catéchèse appartiennent à des familles non pratiquantes… ce n’est pas une chose nouvelle… mais nous avons du mal à réaliser ce que cela implique.
Le nombre d’heures de catéchèse est limité… aucune d’entre elles ne doit donc être perdue et consacrée à autre chose que l’annonce de l’Évangile.
La Nouvelle évangélisation ne consiste pas à changer nos activités dans l’Église… elle consiste à en avoir au moins une et à l’exercer avec l’esprit des premiers disciples, c’est-à-dire avec la conviction qu’évangéliser c’est donner le salut… que nous n’avons rien reçu de plus précieux que l’Évangile, et que nous n’avons rien de plus précieux à offrir.
Quel que soit notre charisme ou notre activité, nous devons l’exercer en porteurs de l’Évangile.
Il ne s’agit pas d’imposer quoi que ce soit… on n’impose pas un trésor, on le propose… on cherche à ouvrir les cœurs… pour qu’ils le reçoivent.
Ma vocation de confirmé est de le “proposer” d’une façon à la fois respectueuse et inlassable à tous ceux que Dieu met sur mon chemin, tout simplement parce que beaucoup d’entre eux ne connaîtront le Christ qu’à travers moi.
Ce qu’on peut appeler notre “oikos”, c’est tout cela : c’est le monde dans lequel je suis plongé jusqu’au cou, même si parfois je ne veux pas le voir.
Il arrive que je me débatte… que je prétende ne pas avoir d’oikos !
Le Seigneur est patient… il n’en demande pas trop à la fois… il me dit : “Choisis une personne, une à la fois, pour laquelle tu vas prier chaque jour, et que tu vas servir, avec la plus grande discrétion, mais avec fidélité.”
Parce qu’évangéliser, c’est avant tout se faire serviteur de nos frères.
C’est saint Paul qui le dit : “Libre à l’égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous, pour en gagner le plus grand nombre.” (I Cor. 9,19)
Frères et sœurs, que Dieu vous bénisse pour que vous sachiez transmettre le trésor que vous avez reçu.
JC.P.
Ces activités ont toujours existé dans l’Église et dans notre Paroisse, parce l’Église a toujours évangélisé.
Si l’Église avait, à un moment de son histoire, cessé d’évangéliser, elle n’existerait plus.
Nous savons que la foi ne se transmet pas par la lecture, pas même la lecture de la Bible, mais par le témoignage des croyants.
Pour la plupart d’entre nous, les premiers et les principaux témoins de la foi ont été nos parents.
Et, de la même façon, vous qui avez des enfants, vous avez le désir de leur transmettre votre foi. Vous la transmettez dans le respect de leur liberté… mais aussi comme le plus grand trésor que vous ayez reçu.
C’est tout cela qu’on appelle la Tradition, c’est-à-dire la Transmission de la foi… depuis les premiers jours de l’Église.
Jésus n’a pas fait d’Écriture, mais il a fait une Église, et il lui a confié sa Bonne nouvelle pour qu’elle la transmette jusqu’à la fin des temps.
Chacun de nous s’inscrit dans cette histoire sainte, en raison de ce qu’il a reçu, et en raison de ce qu’il transmet.
C’est pourquoi on peut dire de l’Église qu’ “elle existe pour évangéliser”. (Evangelii nuntiandi, 14)
La foi est, avant tout, un don de l’Esprit… mais notre nature humaine fait que nous sommes conditionnés par notre environnement et notre histoire : nous ne pouvons connaître que ce que nous avons appris au travers de notre corps et de nos sens.
“En effet, écrit saint Paul, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Mais, comment l’invoqueraient-ils, sans avoir cru en lui ? Et comment croiraient-ils en lui, sans l’avoir entendu ? Et comment l’entendraient-ils, si personne ne l’annonce ?” (Rom.10,13-14)
Ce que le Pape appelait la “Nouvelle évangélisation” n’a donc rien de nouveau… c’est une réalité qu’on retrouve dans tous les lieux où l’Église a pu exister, et à chaque moment de son histoire.
Ce qu’il voulait, c’est, inviter chacun d’entre nous à ne pas s’endormir, et à prendre conscience de l’urgence de la mission qui lui est confiée… tout simplement parce que l’Église, c’est chacun de nous… et parce que l’évangélisation, c’est la vocation propre des confirmés.
Ce qu’on peut dire, c’est que cette mission, confiée par le Christ à son Église, prend une dimension nouvelle, du fait que notre société est en train d’oublier ses derniers restes de culture chrétienne… et qu’elle est en train de perdre, même dans des milieux relativement favorisés, les repères de la morale chrétienne.
On sait que plus de la moitié des enfants qui participent à la catéchèse appartiennent à des familles non pratiquantes… ce n’est pas une chose nouvelle… mais nous avons du mal à réaliser ce que cela implique.
Le nombre d’heures de catéchèse est limité… aucune d’entre elles ne doit donc être perdue et consacrée à autre chose que l’annonce de l’Évangile.
La Nouvelle évangélisation ne consiste pas à changer nos activités dans l’Église… elle consiste à en avoir au moins une et à l’exercer avec l’esprit des premiers disciples, c’est-à-dire avec la conviction qu’évangéliser c’est donner le salut… que nous n’avons rien reçu de plus précieux que l’Évangile, et que nous n’avons rien de plus précieux à offrir.
Quel que soit notre charisme ou notre activité, nous devons l’exercer en porteurs de l’Évangile.
Il ne s’agit pas d’imposer quoi que ce soit… on n’impose pas un trésor, on le propose… on cherche à ouvrir les cœurs… pour qu’ils le reçoivent.
Ma vocation de confirmé est de le “proposer” d’une façon à la fois respectueuse et inlassable à tous ceux que Dieu met sur mon chemin, tout simplement parce que beaucoup d’entre eux ne connaîtront le Christ qu’à travers moi.
Ce qu’on peut appeler notre “oikos”, c’est tout cela : c’est le monde dans lequel je suis plongé jusqu’au cou, même si parfois je ne veux pas le voir.
Il arrive que je me débatte… que je prétende ne pas avoir d’oikos !
Le Seigneur est patient… il n’en demande pas trop à la fois… il me dit : “Choisis une personne, une à la fois, pour laquelle tu vas prier chaque jour, et que tu vas servir, avec la plus grande discrétion, mais avec fidélité.”
Parce qu’évangéliser, c’est avant tout se faire serviteur de nos frères.
C’est saint Paul qui le dit : “Libre à l’égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous, pour en gagner le plus grand nombre.” (I Cor. 9,19)
Frères et sœurs, que Dieu vous bénisse pour que vous sachiez transmettre le trésor que vous avez reçu.
JC.P.