Venite adoremus Dominum
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Chers membres des cellules,

Puisque la paroisse est en train de vivre une école d’adoration, je me saisis de ce sujet pour vous encourager chacun à vivre cette grâce de l’adoration eucharistique.

On peut lire sur le site français des cellules que « l’adoration perpétuelle eucharistique est un préalable à la mise en place des cellules paroissiales d’évangélisation ». Tous sont invités à « se rassembler autour de l’unique Pasteur, le Christ, pour porter l’évangélisation et les besoins du monde, [à] passer une heure par semaine aux pieds de Jésus-Eucharistie pour acquérir une mentalité missionnaire. » En un sens, si la paroisse profite aujourd’hui des 36h-pour-Dieu, c’est d’abord pour vous !

Ce rendez-vous des 36h-pour-Dieu est un relais d’adoration qui a lieu chaque semaine dans l’oratoire de Mamré, heure par heure, depuis la fin de la messe du lundi à 9h jusqu’au lendemain soir, en gros du lundi à 10h du matin jusqu’au mardi à 10h du soir. J’espère que chacun d’entre vous connaît le code pour entrer dans cet oratoire… et s’en sert régulièrement.

 Certains en sont peut-être empêchés par leur état de santé. Qu’ils s’unissent à cette adoration paroissiale par leur désir et en y ajoutant, autant que possible, chez eux, un temps d’oraison. Quant aux autres, vous devriez tous pouvoir trouver un moment dans ces trente-six heures, pendant le jour ou pendant la nuit, afin d’aller adorer le Seigneur, réellement présent sous les espèces du pain eucharistique.

Je ne doute pas que les trois soirées proposées cette année vous auront grandement aidés à découvrir ou à approfondir cette forme éminente de prière.

En vous encourageant, je ne cherche pas à culpabiliser ceux qui auraient aujourd’hui plus de mal mais à vous conduire vers cette source de grâce qui pourra certainement vous attirer de plus en plus et porter de nombreux fruits dans votre vie.

En faisant confiance à l’Eglise, avancez sur ce chemin ; efforcez-vous de passer au moins un peu de temps chaque semaine en fonction de là où vous en êtes ; partagez entre vous les expériences et les conseils qui vous aideront, et même l’humble reconnaissance de vos difficultés.

Donnez-vous rendez-vous ensemble à l’oratoire si cela peut vous aider et si cela vous est possible ; bref, sans vous comparer, ayez le souci les uns des autres – et d’abord de vous-mêmes – pour progresser dans « l’art de la prière » (St Jean-Paul II, Novo Millenio Ineunte, §§32-34) et particulièrement dans cette adoration amoureuse et émerveillée qui prolonge celle, trop courte, de la messe.

Permettez-moi de souligner encore ce lien avec la célébration de l’Eucharistie car nous en souvenir est d’une grande aide pour nous. Je prendrai certainement le temps de le développer plus tard mais pour cette fois, je voudrais au moins évoquer rapidement ce qui a trait à notre foi en la présence réelle du Christ.

 Ses propres mots, « ceci est mon corps », que le prêtre a redits au moment de la consécration, sont à l’origine de cette vive conscience du Peuple de Dieu. A partir de là, je veux vous redire les paroles du Pape St Jean-Paul II : « Il est nécessaire que les ministres et les fidèles traitent l’Eucharistie avec un très grand respect. » Pensons à cela au moment de la consécration, mais aussi en nous tournant vers le tabernacle qui est le véritable sanctuaire de chacune de nos églises, chapelles et oratoires. Pensons-y encore dans notre manière de nous présenter devant l’Eucharistie exposée ou de prendre congé de la divine Présence.

Je reprends la citation du saint Pape : « La présence de Jésus dans le tabernacle doit constituer comme un pôle d’attraction pour un nombre toujours plus grand d’âmes pleines d’amour pour lui et capables de rester longuement à écouter sa voix et à entendre presque les battements de son cœur.

 “Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !” (Ps 33 [34], 9). » (Mane Nobiscum Domine, §18) Si cette attraction et cet amour ne sont pas sensibles chez vous, ne doutez pas qu’ils existent dans votre cœur car le Saint-Esprit ne peut manquer de les y déposer. Redites-vous simplement les paroles de la fameuse hymne du temps de Noël : « Venite, adoremus Dominum », « Venez, adorons le Seigneur. »

Rendant grâce à Dieu pour ces merveilleux dons de l’Eucharistie et de l’adoration, je vous bénis.