Chers frères et sœurs, bonjour.
Voilà une phrase qui peut faire sourire et remplir de bonheur. On se sent propulsé dans l’infini avec tous les pouvoirs en main : sur ce chèque en blanc, il est possible d’écrire le chiffre qu’on veut et aller à la banque toucher l’argent.
C’est le même sentiment que nous devons avoir en ce 25e dimanche du temps ordinaire. Car Dieu dit à chacun de nous : « J’ai signé un chèque en blanc pour toi à la banque de la Miséricorde. Ce chèque a une particularité. Il est réutilisable à l’infini si tu sais le conserver en l’état. Chaque fois, tu écris le chiffre que tu veux dessus et tu seras toujours servi à la banque.
Une seule condition. Pour le conserver comme neuf, tu dois être prêt à le donner à ton prochain. »
La deuxième lecture de ce jour dit que Dieu est riche en miséricorde. Le psaume nous dit qu’il est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour… L’évangile nous le présente comme un maître magnanime qui donne sans compter mais dont le sens de la justice est très loin du nôtre. Pourtant, il a bien raison…
Entrons dans la Miséricorde divine. Allons chercher nos chèques en blanc à la banque de la Miséricorde et surtout tâchons de bien en user pour notre bien et surtout celui de notre prochain.
P. Elzéar ADOUNKPE+