Textes de la semaine de jeûne
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Dimanche 11 mars

 

« Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même,

qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive »

 

« Adorer, c’est se laisser regarder et aimer par Jésus. »

Acceptons, acceptez de vous offrir à Celui qui nous a tout donné, qui est venu non pour juger le monde, mais pour le sauver,

acceptez de reconnaître la présence agissante en vos vies de Celui qui est ici présent, exposé à nos regards.

Acceptez de lui offrir vos propres vies !

Marie, la Vierge Sainte, Marie, l’Immaculée Conception, a accepté, voici deux mille ans, de tout donner, d’offrir son corps pour accueillir le Corps du Créateur. Tout est venu du Christ, même Marie ; tout est venu par Marie, même le Christ.

Une foule immense de témoins est invisiblement présente à nos côtés.

Nous ne les voyons pas, mais nous les entendons qui nous disent, à chacun et à chacune d’entre nous :

« Viens, laisse-toi appeler par le Maître ! Il est là ! Il t’appelle !

Il veut prendre ta vie et l’unir à la sienne.

Laisse-toi saisir par Lui.

Ne regarde plus tes blessures, regarde les siennes.

Ne regarde pas ce qui te sépare encore de Lui et des autres ;

regarde l’infinie distance qu’Il a abolie en prenant ta chair, en montant sur la Croix que Lui ont préparée les hommes et en se laissant mettre à mort pour te montrer son amour.

Dans ses blessures, Il te prend ; dans ses blessures, Il te cache, ne te refuse pas à son Amour !

Benoît XVI à Lourdes le 14 septembre 2008

 

 

Lundi 12 mars

 

« Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même,

qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive »

 

« Adorer, c’est ouvrir son cœur à Jésus. »

Mes enfants très chers,

Jésus veut que je vous dise encore combien il a d’amour pour chacun d’entre vous, au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer.

Je m’inquiète de ce que certains d’entre vous n’aient pas encore vraiment rencontré Jésus seul à seul : vous et Jésus seulement.

Nous pouvons certes passer du temps à la chapelle, mais avez-vous perçu – avec les yeux de l’âme – avec quel amour il vous regarde ?

Avez-vous vraiment fait connaissance avec Jésus vivant, non à partir de livres mais pour l’avoir hébergé dans votre cœur ?

Avez-vous entendu ses mots d’amour ?

Demandez-en la grâce : il a l’ardent désir de vous la donner…

Il veut vous dire non seulement qu’il vous aime, mais davantage qu’il vous désire ardemment. Vous lui manquez quand vous ne vous approchez pas de lui. Il a soif de vous.

Mes enfants,

vous n’avez pas à être différents de ce que vous êtes dans la réalité pour que Jésus vous aime.

Croyez simplement que vous lui êtes précieux.

Apportez vos souffrances à ses pieds et ouvrez seulement votre cœur pour qu’il vous aime tels que vous êtes.

Et lui fera le reste.

Sainte Mère Teresa

 

 

Mardi 13 mars

 

« L’amour jamais ne passera »

 

Prends-moi dans ton silence,
loin des bruits et de l’agitation du monde.

Dans un silence où tout mon être se retrouve en sa vérité,
en sa nudité,
en sa misère,
car ce silence me permet de me découvrir moi-même.

Fais taire en moi ce qui n’est pas de toi,
ce qui n’est pas ta présence.

Impose silence à mes désirs,
à mes caprices,
à mes rêves d’évasion,
à la violence de mes passions.

Imprègne de ton silence ma nature trop impatiente de parler,
trop encline à l’action extérieure et bruyante.

Fais descendre ton silence jusqu’au fond de mon être,
et fais remonter ce silence vers toi, en hommage d’amour.

St Jean de la Croix

 

Mercredi 14 mars

 

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »

Seigneur mon Dieu et mon ami, comme il fait bon te regarder !

Quelle heureuse certitude : savoir que tu es là, que tu me vois et que tu m’écoutes !

Comme il fait bon se trouver si près de toi ! Je désire m’imprégner de ta présence si proche : que cette présence s’empare de mon âme, qu’elle la transforme, qu’elle la sanctifie !

Me voici devant toi pauvre et nu, ne pouvant te donner que mon regard : enveloppe-moi de ton intimité, revêts-moi de ta puissance !

Tu es devant moi comme la source de toute lumière et de toute vie ; en toi se trouve le foyer de tout amour.

Comme il fait bon se mettre sous le rayonnement de ta clarté, sous l’emprise de ta vitalité surabondante, sous ton regard aimant !

Je te regarde sans te voir, mais tu me regardes avec une telle force que tu fais passer en moi les richesses de ton être.

Je ne rencontre pas tes yeux, mais tu rencontres mon cœur et tu le remplis de ta grâce divine.

Sans que je m’en aperçoive, tu me changes, tu me pénètres de tes pensées et de tes sentiments.  Tu m’élèves au niveau de ta sainteté.

Comme il fait bon te contempler, s’abandonner à toi, à ta présence envahissante, et se laisser refaire entièrement par toi !

Père Jean Galot s.j.

 

 

Jeudi 15 mars

 

« Rends-moi la joie d’être sauvé »

Psaume 50

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Vendredi 16 mars

 

« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous

tandis qu’il nous parlait sur la route ? »

 

Texte de prière : Saint Jean-Paul II

 

Reste avec nous, Seigneur !

Comme les deux disciples de l’Evangile, nous t’implorons, Seigneur Jésus :  reste avec nous ! Toi, divin Voyageur, expert de nos routes et connaisseur de notre cœur, ne nous laisse pas prisonniers des ombres du soir.
Soutiens-nous dans la lassitude, pardonne nos péchés, oriente nos pas sur la voie du bien.
Bénis les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les familles, en particulier les malades. Bénis les prêtres et les personnes consacrées. Bénis toute l’humanité.
Dans l’Eucharistie tu t’es fait « remède d’immortalité » :  donne-nous le goût d’une vie vécue en plénitude, qui nous fasse cheminer sur cette terre comme des pèlerins confiants et joyeux, en ayant toujours pour objectif la vie qui n’a pas de fin.
Reste avec nous, Seigneur !
Reste avec nous !

Ainsi soit-il