« Qui es-tu ? »
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C’est la question des prêtres envoyés de Jérusalem vers Jean pour enquêter sur son identité et il n’est pas si facile de répondre à cette question, s’il s’agit d’aller au delà de son prénom et de son nom, de son âge, de sa situation de famille et de son travail.

 

« Je ne suis pas le Christ, [ni] Elie, [ni] le Prophète annoncé. » Jean commence très humblement par reconnaître qui il n’est pas et ce serait peut-être un bon début pour nous d’avoir la même lucidité mais il faut faire une réponse positive. « Il faut [que ces hommes donnent] une réponse à ceux qui [les] ont envoyés » comme il faudrait que nous en donnions une à ceux qui nous interrogeraient sur nous-mêmes à partir de notre comportement.

 

« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur. » Jean est la voix d’un autre. Et nous, que dirions-nous ? Ferions-nous une réponse qui nous positionne complètement en référence au Christ, non parce que nous aurions appris les justes mots pour dire les choses mais parce qu’ils traduiraient vraiment ce que nous sommes ?

 

« Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. » Si le comportement du Baptiste interrogeait, c’est bien parce qu’il rendait témoignage à celui qui est “Lumière, né de la Lumière”. Et moi, où en suis-je du programme messianique rappelé par Isaïe ou bien des exhortations de saint Paul dans les lectures de ce dimanche ? Comment ma manière de vivre rend-elle témoignage au Christ qui est Lumière et à son Evangile ?

 

Abbé Bruno Bettoli+

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