Mariage et guérison
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Ce dimanche, à la messe de 11h, nous vivons le sacrement des malades au cœur de la célébration de l’Eucharistie.

Ce même dimanche, a lieu une journée de rencontre et de formation pour les fiancés qui se préparent au mariage.

Ce même dimanche nous écoutons le récit de la guérison de la belle-mère de Pierre…

 

Le sacrement du mariage n’est pas une superbe fête à organiser mais la porte d’entrée d’un parcours de Vie.

Il est promesse d’engagement pour toujours, ce qui veut bien dire tous les jours, les jours heureux et les moins bons jours.

Il est chemin à deux, choisi dans la joie d’un élan du cœur, dans un projet commun, qui va rencontrer non seulement des moments de complicité et de bonheur partagé, mais aussi des obstacles qui vont perturber ou enrichir l’histoire des époux.
Ce sacrement aura besoin aussi de l’aide du Seigneur au travers des sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation.

 

Le sacrement des malades n’est pas le sacrement des derniers instants, de l’ultime sursaut. Il est force du Seigneur, guérison intérieure (et parfois extérieure).
Il est le prolongement de l’action salvifique du Christ qui continue de guérir, soulager, réconforter ceux qui sont dans la détresse.

Ce sacrement est aussi accompagné par les sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation.

 

Et la belle-mère de Pierre ?
Elle semble être l’image de notre société fatiguée, déboussolée, apeurée.
Une étrange maladie ronge nos politiciens, mélange surprenant d’amnésie historique, de délire laïciste, de mal-être existentiel… allant jusqu’à demander aux responsables religieux d’encourager le blasphème… Il y a urgence !

 

Si nos sacrements ne peuvent pas changer leur intelligence et leur cœur, s’ils ne peuvent les guérir et les remettre debout, demandons l’audace de continuer à être des témoins d’espérance, de vivre de cette charité qui rayonnait du Christ, et d’accueillir les grâces divines qui en jaillissent.

 

Père Ronan Dyèvre+