Le doux joug de la loi
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Le doux joug de la loi

Entendus ensemble ce dimanche, la première lecture, le psaume et l’évangile peuvent nous inviter à entrer dans l’amour de la loi du Seigneur. Ce thème est déjà bien présent dans l’Ancien Testament, en particulier dans ce psaume 118 (119) qui est remarquable et que je vous propose de découvrir davantage et, si vous le voulez, de prier sous la conduite de l’Esprit.

Il s’agit du psaume le plus long, avec cent-soixante-seize versets. Surtout, c’est un psaume acrostiche alphabétique, composé de vingt-deux strophes de huit versets qui commencent tous par la même lettre. Les strophes correspondent ainsi aux vingt-deux lettres de l’alphabet hébraïque, placées dans l’ordre, d’Aleph à Tav. Cette construction littéraire manifeste que la loi du Seigneur, thème central du psaume, embrasse entièrement – de A à Z – toute chose et en particulier la vie des fils d’Israël.

Alors que la loi et les commandements ne suscitent généralement pas un grand enthousiasme, il en est tout autre pour l’auteur de ce psaume et surtout pour son véritable Auteur, le Verbe de Dieu, par qui toutes choses ont été faites avec sagesse. En nous révélant ses « préceptes à observer entièrement » et « la voie de ses exigences », en « nous apprenant ses commandements » et en nous donnant de « contempler ses volontés », Dieu nous donne part à cette sagesse par laquelle nous accédons à la vie, au bonheur et à la véritable liberté.

Bien sûr, tout cela pourrait en même temps nous paraître hors d’atteinte mais la grâce de Dieu nous est largement offerte dans le Christ qui nous appelle à son école pour porter avec lui le joug que son amour rendra léger.

Abbé Bruno Bettoli +