«  Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa viepour ceux qu’on aime ». (Jn 15,13) – Editorial de l’abbé Fabrice Kodia
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DOMINICALE n° 1123
Dimanche 24 mars 2024, Dimanche des Rameaux et de la Passion (Année B)

 Le récit de la passion de Jésus dont la lecture et la méditation sont prévues le dimanche des Rameaux, constitue la liturgie de la parole la plus longue de toute l’année liturgique. Le mystère de l’amour miséricordieux, voilà ce qui nous permet de comprendre le sens des évènements douloureux de la passion et de la mort de Jésus. Il a voulu être crucifié pendant la fête de Pâque , parce qu il était lui-même la véritable pâques. 
Une preuve manifeste de la présence de la divinité, c’est que Jésus, tout en parlant avec ses disciples, sait ce qui doit se passer ailleurs, ” Et ses disciples s’en allèrent, et il préparèrent la Pâque” (v.16). Ce n’était pas encore notre Pâque, mais la Pâque des Juifs ; c’était Jésus – Christ, qui non – seulement devait établir, mais devenir lui-même notre Pâques. Mais pourquoi a t’il voulu la manger ? Parce qu’il s’est assujetti à la loi pour racheter ceux qui étaient sous la loi (Ga. 4,4-5), Il a voulu tout d’abord l’accomplir avant de l’annuler. 
Fort de ces paroles de saint Vincent de Paul : ” Le bruit ne fait pas le bien, et le bien ne fait pas de bruit” , entrons dans le silence de notre Dieu pour accueillir au fond de nous le message que la Passion du Seigneur nous livre, message de confiance, d’espérance et de réconfort pour tout homme écrasé par la souffrance aussi bien physique que morale. Que nous découvrions dans le silence, dans la méditation, le sens de ces événements que nous commémorons durant la semaine sainte : la Passion, la mort et la Résurrection de notre Seigneur.

Bonne semaine sainte !
Abbé Fabrice KODIA+