On ne m’a jamais parlé de cela au catéchisme. Quel est l’intérêt ?
« Les derniers temps […] sont ceux de l’effusion de l’Esprit Saint. » (CEC 2819) Celle-ci nous a été obtenue par la Pâque de Jésus (667 ; 731) ; elle a manifesté l’Eglise (759 ; 1076) et se réalise dans la liturgie (1104), particulièrement le baptême (1229) et la confirmation (1287 ; 1299 ; 1302). La grâce de ces sacrements à caractère s’accueille tout au long de la vie. L’expérience de l’Eglise depuis les Apôtres, les premiers chrétiens (Ac 2, 38-47 ; 4, 24-33 ; 8, 15-17 ; 10, 43-48 ; 19, 2-7), les saints jusqu’à aujourd’hui, nous encourage à prier ensemble pour que soient ravivés en nous les dons déjà reçus.
Comment puis-je me préparer au mieux ?
Rejoignez un petit groupe. Beaucoup l’ont fait. Pourquoi pas vous ? Même s’il ne reste plus qu’une rencontre à vivre, cet acte qui vous coûte peut-être vous rendra plus disponible à l’action de l’Esprit Saint en vous. Sinon, bien sûr, méditez les catéchèses dominicales et les enseignements pour les petits groupes (ils sont sur le site de la paroisse ou disponibles à l’accueil), faites une neuvaine à l’Esprit Saint du 31 mai au 8 juin (au moins avec la prière qui se trouve sur le tract), confessez-vous et ayez les dispositions nécessaires pour communier à la Pentecôte.
J’aurais voulu venir mais ne serai pas là le 8. Que puis-je faire ?
Prenez l’option “Eldad et Médad” (cf. Nb 11, 16-29), avec une préparation aussi sérieuse que possible et un temps de prière en communion avec nous le 8 ou le 9 juin, si possible avec des frères.
Abbé Bruno Bettoli+