Comme un encens… comme l’offrande du soir 
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Comme un encens… comme l’offrande du soir

Chers amis,

Je voudrais vous recommander trois des derniers numéros du Journal Les Feuilles du Chêne (553, 555) et plus spécialement le numéro 552 dont le titre est assez suggestif : “Mais bon Dieu pourquoi prient-ils ?”

En effet, nous pouvons méditer ce dimanche sur le thème de la prière. Des images de la prière se laissent voir dans les textes : tenir la main levée, lever les yeux vers les montagnes, demander sans cesse, crier vers DIEU jour et nuit. Le problème avec la prière, c’est que la porte pour y entrer vraiment c’est l’humilité. Accepter sa petitesse, accepter de se recevoir d’un autre que soi. En ce sens, avoir tout, ne manquer de rien peut être un obstacle à la prière. Mais en réalité, arrive-t-on vraiment à ne manquer de rien ? L’abondance du bien matériel crée souvent (et heureusement) une soif d’autre chose, une soif vive du spirituel, une soif de Dieu. Une strophe d’un hymne du bréviaire dit ceci :

Leurs yeux ne t’ont jamais trouvé,  Tu n’entres plus dans leur auberge,  Et chacun dit où donc irais-je Si Dieu me manque !!! 

Le psaume reprend bien cette soif de Dieu qui, à mon avis, est l’une des meilleures et des plus belles raisons de prier. Ce n’est plus seulement une prière marquée par les évènements, les problèmes, les soucis ou autre chose du même genre. C’est une prière dépouillée de toutes les scories pour devenir un désir incessant de l’âme vers DIEU qui veut nous parler aussi :

Parle-moi, j’ai des choses à te dire.Viens chez moi, j’habite dans ton cœur.Rappelle-toi qu’on ne voit bien qu’avec le cœur. (J.-Cl. Giannada) 

Notre paroisse offre éminemment de cadres pour cette rencontre avec Dieu. C’est l’occasion à saisir pour s’inscrire aux soixante heures pour DIEU mais aussi y aller librement pour vivre dans la totale discrétion cette rencontre privilégiée avec le SEIGNEUR. Il parle au cœur.    

Abbé Elzéar Adounkpe +