” SI NOUS SOMMES MORTS AVEC LUI, AVEC LUI NOUS VIVRONS” éditorial de l’abbé Fabrice KODIA BIANZINGA+
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DOMINICALE du dimanche 13 avril 2025, dimanche des Rameaux (Année C)

 n° 1165

” SI NOUS SOMMES MORTS AVEC LUI, AVEC LUI NOUS VIVRONS” (2 TIM. 2,11)

Le récit de la passion de Jésus dont la lecture et la méditation sont prévues le dimanche des rameaux, nous place devant une situation où nous avons des choix à faire, choix qui engagent la vie de chaque chrétien, dans une direction ou dans une autre.

La direction prise par Jésus nous interpelle. Quelle est-elle ?
D’abord, il est Dieu, Fils de Dieu, partageant la nature divine de son Père.

Ensuite, du fait de sa communion définitive et profonde avec son Père, il accepte de devenir Homme, pour montrer aux hommes par sa parole et par l’exemple de sa vie, le chemin de leur vrai accomplissement. Et c’est dans l’exercice de cette mission qu’il accepte, comme le dit saint Paul, de s’abaisser davantage, devenant obéissant jusqu’à la mort sur la croix (Ph. 2,8).

Le mystère de l’amour infini de Dieu. Voilà ce qui nous permet de saisir le sens des évènements douloureux de la passion et de la mort du Seigneur. En effet, la mort de Jésus sur la croix est un moment de la vraie manifestation de sa condition divine. Chaque chrétien est donc invité, en ce dimanche des Rameaux et de la Passion, à redécouvrir la profondeur de l’Amour miséricordieux de Dieu qui n’a pas de limites. Puisse notre méditation sur la passion et sur la mort du Seigneur renforcer notre détermination à aimer comme il a aimé.

Dieu observe le silence pour que nous cherchions dans le silence, dans le recueillement et dans la méditation, la signification de ces événements que nous commémorons pendant la semaine Sainte. Forts de ces paroles de Saint Vincent de Paul : ” le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit” entrons dans le silence de Dieu pour accueillir en nous le message que nous donne la passion de Jésus, message d’espérance et de réconfort pour tout homme broyé par la souffrance aussi bien physique que morale.

Bonne semaine sainte à tous !
Abbé Fabrice KODIA BIANZINGA+