Voici que je vous annonce une bonne nouvelle
">

Cette année, à la veille de Noël, nous vivons le quatrième dimanche de l’avent avec l’Annonciation qui est, à mon sens, une page parmi les plus belles de l’évangile. Nous ne nous lasserons jamais d’en entendre le récit, d’en contempler les représentations artistiques ou d’en rappeler le mystère par la prière trois fois quotidienne de l’Angélus.

 

Ce qui s’est passé ce jour-là dans la petite bourgade de Nazareth est le modèle de ce qui se passe ou qui doit se passer dans chacune de nos vies et tout au long de l’histoire des hommes. Le Seigneur Dieu a une grande nouvelle à nous faire connaître et il envoie pour cela des anges, c’est-à-dire des messagers.

 

Selon les moments de notre vie, nous pouvons nous reconnaître du côté de Gabriel ou du côté de Marie. L’archange est chargé d’un incroyable message qui exige la plus haute fidélité tandis que la Vierge est appelée à une si grande mission, lui demandant autant de confiance que de disponibilité.

 

Ce message lui faisait connaître le grand mystère que nous contemplerons dès demain – cette nuit même ! – et pendant tout le temps de Noël : pour sauver les hommes, Dieu envoie son Fils, qui est son Verbe éternel et qui vient partager notre condition humaine. « Dans le mystère de la Nativité, celui qui par nature est invisible se rend visible à nos yeux ; engendré avant le temps, il entre dans le cours du temps. Faisant renaître en lui la création déchue, il restaure toute chose et remet l’homme égaré sur le chemin [du] Royaume » (2e préface de la Nativité).

 

Abbé Bruno Bettoli+

 

Dominicales_875