Je suis la Vigne et vous les sarments.
Lien indissoluble entre le Christ et chacun d’entre nous.
Je ne peux vivre sans le Christ sans risquer de me dessécher.

N’est-ce pas pourtant ce que nous propose notre société ?

Un monde sans le Christ, sans sa Parole… ou alors caché dans les replis de notre conscience.

C’est justement là que se situe un nouveau combat.
L’Eglise a toujours encouragé le choix libre, éclairé de la conscience.
Mais qu’est-ce qui va éclairer ma conscience ?
Le Journal de 20h, mon quotidien préféré, tel ou tel journaliste ou écrivain ?

Etre greffé à la Vigne, c’est d’abord accueillir la Parole du Christ, toute Sa Parole, sans y faire notre petit marché spirituel…
Sa Miséricorde n’a d’égale que son appel à la conversion, au changement de vie. Jésus enseigne « avec autorité » (Mt 7,9) et non avec démagogie.

Il nous invite sans cesse au combat pour être victorieux du Malin.
Or s’il y a bien une réalité funeste aujourd’hui, c’est la perte du sens du péché qui nous coupe de Dieu.
La tolérance généralisée est devenue la neuvième béatitude… au risque de nier le Mystère de la Croix et du Salut.

Etre greffés à la Vigne, nous l’avons été par l’Eglise qui nous a enfantés à la Vie Divine. Vivre en Eglise, vivre de l’Eglise, c’est aussi entrer dans la dynamique de conversion. Il ne suffit pas d’aller aux périphéries, d’accueillir ceux qui cherchent …
Que leur proposons-nous ?

Devenir disciple du Christ.
Oser couper les branches mortes. Porter les fruits d’une nouvelle vie.

Père Ronan Dyèvre+