Parfois nos vies ressemblent à des déserts. Nous ressentons un manque, un vide.

Tout nous semble vain…

C’est l’expérience du peuple hébreu ayant quitté l’Egypte.
Le passé, pourtant synonyme d’esclavage, devient attractif lorsque la soif tenaille. Les « pourquoi » retentissent en cri de désespoir.
Pourquoi ce désert dans nos vies ?

La femme de Samarie aussi va au désert.
Il est midi, l’heure la plus chaude.
Elle est seule…
Pourquoi cette vie absurde, remplie d’épreuves et d’expériences sans avenir ?

Nos quarante jours peuvent nous paraître parfois désertiques.
Qu’il est difficile de se convertir, de changer vraiment.
Pourquoi chercher à progresser, puisque je vais retomber dans mon péché ? Pourquoi ma fragilité est-elle si pesante ?

Jésus aussi criera « J’ai soif » sur la Croix.
Il a soif de notre désir, soif de nous guérir, soif de nous sauver.
Car Lui seul peut combler nos manques :
« Celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai, n’aura plus jamais soif et l’eau que je lui donnerai, deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle ». Jn 4,14

Puissions-nous aller puiser nous aussi à la Source qu’est le Christ afin d’y étancher notre soif.

Père Ronan Dyèvre+