BENEDICTION URBI ET ORBI
Le Pape a annoncé qu’il présiderait un temps de prière vendredi 27 mars à 18h sur le parvis de la basilique Saint-Pierre.
La Place Saint-Pierre sera vide, mais le pape invite tout le monde à s’y associer grâce aux médias, car cette célébration sera retransmise à la radio, à la télévision et sur internet.
«Nous écouterons la Parole de Dieu, nous élèverons notre supplication, nous adorerons le Saint-Sacrement, avec lequel je donnerai à la fin la bénédiction Urbi et Orbi, à laquelle sera attachée la possibilité de recevoir l’indulgence plénière.»
retransmission sur KTO
EDITO

Reprendre vie et garder espoir
Après la mort de Lazare, tout espoir de le revoir en cette vie était perdu. Mais nous comprenons qu’avec Jésus, même quand tout semble perdu, il faut garder espoir. Rien n’est perdu pour Dieu.
Le récit de la résurrection de Lazare avait pourtant mal commencé. Saint Jean nous précise que Lazare était malade. Il nous dit ensuite qui est ce Lazare. C’est le frère de deux amies de Jésus avec qui il a une histoire particulière et lui-même était un ami de Jésus. Les sœurs font recours à Jésus avec cette précision : « celui que tu aimes est malade ». Et malgré cela, Jésus ne bouge pas, il semble même banaliser la maladie de Lazare. L’Evangile nous dit que « Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait ». Quel est cet ami qui ne vient pas au secours de son ami malade ? Pourtant, il sait que la distance est de quatre jours de marche pour retourner à Béthanie. Quelle déception pour Marthe et Marie : Jésus n’est pas venu à leur secours, ni même à l’enterrement de son ami. Et elles le lui diront : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ».
Ce récit nous dit qu’il n’est jamais trop tard pour Dieu. Que même si tout espoir semble perdu, Jésus peut encore faire quelque chose. Si, à nos yeux, Dieu est souvent en retard, nous devons comprendre aujourd’hui qu’il est toujours à l’heure. Ce qu’il demande, c’est la foi.
La question posée à Marthe est aussi la nôtre : « crois-tu cela ? ». De la mort peut jaillir la vie. La résurrection de Lazare est un appel à ne jamais perdre espoir. C’est aussi un appel à renaître à la vie. Même si le temps passe, Jésus veut se tenir à nos côtés, il ne nous abandonne pas. Il n’abandonne pas non plus ceux qui sont morts. Il nous invite à reprendre vie, même dans les situations difficiles, à ne pas perdre la foi et le goût de la vie. Jésus est fidèle… N’est-ce pas une bonne nouvelle en cette période de crise sanitaire mondiale ?
P. Jean Isidore NKONDOG
