DOMINICALE du DIMANCHE 22 SEPTEMBRE 2024, 25e dimanche du Temps ordinaire
Année B – n° 1140
Pour vous qui suis-je ? Mc 8,27-35
Cette page d’évangile évoque la profession de foi de Pierre. En effet, Jésus est à Césarée de Philippe, une terre païenne. Il va à la rencontre de ceux qui ont besoin d’être guéris et relevés. Les habitants de ce territoire se posent des questions sur l’identité de Jésus qui parle avec autorité et qui posent des actes de libération : Qui est-il vraiment ? c’est la question qu’il posera à ses disciples : ” pour les gens qui suis-je ?
Chaque réponse à cette question le compare à un homme qui a marqué l’histoire : Jean-Baptiste, Elie, un des prophètes. Jésus teste par la suite la foi de ses disciples, il les interroge , il s’agit d’un sondage d’opinion : « Et vous, que dites-vous ? »
La réponse de Pierre à Jésus semble la meilleure. Il affirme avec force et courage que Jésus est le Messie. Cette réponse de Pierre est porteuse de toutes les espérances juives : ” ils attendaient un Messie qui libérerait le pays de l’occupation romaine. Avec lui, ce serait l’avènement d’un règne de Dieu fort et puissant. Jésus est l’oint de Dieu, telle est la signification du titre Christus, Mashiah en hébreu, nous devons reconnaître Jésus dans nos vies. Parfois nous voulons un Messie sans souffrance. Et dans notre vie, nous souhaitons faire autant. Sainte Thérèse de Lisieux disait : ” Une souffrance vécue avec amour produit toujours du fruit et du fruit en abondance”. Mes frères et sœurs, suivre Jésus c’est être à la suite du Crucifié, c’est porter sa croix pour le bien des autres et pour notre salut.
La question sur l’identité de Jésus demeure actuelle. Qui est Jésus pour moi ? Beaucoup voient en Lui un faiseur de miracles. En fait, nous ne sommes pas certains de la véritable identité de Jésus. A l’instar des disciples, nous sommes appelés à écouter et à professer de nouveau notre foi en Jésus libérateur. Lui seul peut nous faire découvrir quelle est sa mission et comment Il peut nous guérir de nos maladies et nous redonner vie en abondance.
Ouvrons-nous à la vie éternelle, la vie même de Dieu. Ainsi, pouvons-nous reconnaître que Jésus a vaincu le mal définitivement. La souffrance n’a plus aucun pouvoir sur nous grâce à Sa Présence réelle et permanente en nos vies.
Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en toi !
Abbé Fabrice KODIA +