Entre le presbytère et l’une ou l’autre église se trouve la caserne des pompiers. Heureusement que nous avons ces professionnels et ces volontaires qui s’engagent pour protéger et parfois même sauver nos vies.
C’est bien sûr dans un autre sens que nous disons que Jésus Christ est l’unique Sauveur du monde, puisqu’il s’agit surtout de sauver nos âmes de la damnation éternelle. Les effets bénéfiques de l’Evangile ne manqueraient pas tant au niveau personnel que social s’il était davantage annoncé et accueilli – « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile ! » nous dit Jésus – mais il s’agit de bien plus important que cela. Le Seigneur nous met lui-même en garde en nous disant ailleurs : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ? Que pourrait-il donner en échange de sa vie ? » (Mc 8, 34-37)
Dimanche dernier, nous pourrions dire qu’André et Pierre avaient trouvé le Messie, le Sauveur, en la personne de Jésus. Ce dimanche, c’est Jésus qui cherche des disciples pour en faire des apôtres – appelons-les des “sauveteurs” – pour les unir à sa mission de salut, des hommes qui accepteront de le suivre et de le laisser les faire « devenir des pêcheurs d’hommes ». Jonas a mis du temps à s’offrir pour la mission. Et nous, où en sommes-nous ?
Abbé Bruno Bettoli+