Nouveau missel #7 : La Parole de Dieu
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En ce dimanche de la Parole de Dieu, comment ne pas évoquer cette première grande partie de la célébration de l’Eucharistie qui se passe à partir de l’ambon, comme la seconde à partir de l’autel ?

La nouvelle édition du missel n’apporte pas de changement pour l’assemblée mais lisons ce qu’en dit la Présentation Générale du Missel Romain : « Lorsqu’on lit dans l’Église la sainte Écriture, c’est Dieu lui-même qui parle à son peuple, et c’est le Christ, présent dans sa parole, qui annonce l’Evangile. » (PGMR n° 29) Dieu, en effet, est vivant et il n’est pas comme les idoles muettes : il est un Père qui parle à ses enfants. Le Christ est ressuscité, toujours présent au milieu de ses disciples, et c’est bien lui qui leur annonce l’Évangile, comme jadis en Galilée ou sur la route d’Emmaüs.

Pour cette raison, un soin tout particulier doit être porté à la qualité de la proclamation de la Parole de Dieu. Le Pape François a d’ailleurs encouragé à l’appel et à la formation de fidèles laïcs pour le ministère institué du lectorat. On se souvient aussi comment il a exhorté les prédicateurs pour que l’homélie puisse « être vraiment une intense et heureuse expérience de l’Esprit, une rencontre réconfortante avec la Parole, une source constante de renouveau et de croissance » (La joie de l’Evangile, n° 135), comme ce fut un jour le cas d’une manière emblématique dans la synagogue de Nazareth.

Cela dit, quelles que soient les limites du ministre ordonné, des lecteurs ou même de la sonorisation, restons attentifs à la manière dont nous écoutons Dieu qui nous parle. Saint Jérôme appelait à le faire avec autant de respect que pour recevoir la sainte communion.

Abbé Bruno Bettoli +