Dimanche après dimanche, notre chemin de disciples partira de l’exigence de prendre notre croix : « Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. » (28 juin) et y ramènera : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, […] qu’il prenne sa croix. » (30 août).
Nous aurons d’abord besoin d’être rassurés en réentendant que cette croix est à recevoir comme un joug partagé avec le Christ : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos pour votre âme. » (5 juillet).
Ensuite, en ayant recours à des paraboles, Jésus nous ouvrira le mystère de ce royaume des Cieux promis aux pauvres et aux doux. Jésus est lui-même la Parole que Dieu, « le semeur, est sorti pour semer » (12 juillet), Parole à entendre et à comprendre pour porter du fruit. Malgré la présence concomitante de l’ivraie du mensonge satanique, il conserve sa paradoxale puissance, comparable à celle d’une graine de moutarde ou à du levain (19 juillet). Ce royaume est « le trésor » ou « la perle » qui mérite que nous laissions tout pour l’acquérir (26 juillet).
A son tour, le disciple pourra donner (2 août) « le pain à celui qui doit manger » (1re lecture du 12 juillet) dans la mesure où il mettra sa foi en Jésus, comme Pierre qui « marche sur les eaux » tant qu’il regarde Jésus (9 août) et confesse qu’il est « le Christ, le Fils du Dieu vivant » (23 août). Aux côtés de l’Apôtre, des femmes seront de sûres balises : une f i l l e d’Israël « heureuse d’avoir cru » (15 août) et une cananéenne dont « grande est la foi » (16 août).
P. Bruno BETTOLI +