La parole est à la défense
">

Aujourd’hui, c’est Jésus lui-même, juste après la Cène, qui nous parle de l’Esprit Saint : « Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »

Ainsi, Jésus l’appelle le Défenseur. Les fans de football pensent tout de suite à Raphaël Varane ou à Laurent Koscielny mais il s’agit plutôt d’un avocat de la défense, de celui qui est appelé pour se tenir à nos côtés. Evidemment, s’il y a un défenseur, il y a aussi un accusateur et c’est précisément un nom donné à Satan dans le livre de l’Apocalypse : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ ! Car il est rejeté, l’accusateur de nos frères, lui qui les accusait, jour et nuit, devant notre Dieu. » (12, 10)

Déjà, c’était son sale travail de sape à l’audience du Seigneur dans le livre de Job (cf. 1, 6-12). Il est l’Adversaire et cherche à nous accuser. Il connaît la culpabilité des hommes devant Dieu et il veut nous y enfermer alors que Dieu a tout fait pour nous en libérer. Satan veut que nous baissions la tête tandis que Dieu envoie son Esprit pour que nous la relevions et puissions contempler son visage de tendresse. Satan nous répète : « Tu ne vaux rien. Dieu n’aimera jamais quelqu’un comme toi. » mais Dieu nous dit sa miséricorde en son Fils.

C’est ce dont les paroles mais aussi la vie et la mort de Jésus témoignent. C’est l’enseignement intérieur de l’Esprit qui nous redit à chacun le prix que nous avons aux yeux du Père et ce prix, c’est le sang de son Fils.

Abbé Bruno Bettoli+