DOMINICALE DU DIMANCHE 22 DÉCEMBRE 2024, 4e dimanche de l’AVENT (Année C)
n° 1151
La foi de Marie constitue sa vraie grandeur (Luc 1,39-45)
La scène de la Visite que Marie rend à Elisabeth montre l’accomplissement des deux annonces : la grossesse d’Élisabeth, qui était un signe pour Marie (v. 36), et la grossesse de Marie, qui est déjà appelée
“Mère de Sauveur” (v. 43). Il y a toujours de la joie quand quelqu’un parvient à reconnaître dans sa vie l’accompagnement d’une promesse divine. Dans le cas présent, c’était toutes les promesses messianiques qui commençaient à se réaliser. Éclairée par l’Esprit saint, Elisabeth proclame que Marie vient de concevoir un fils , que celui-ci n’est autre que son Sauveur, et que son propre enfant remu de joie dans son sein … “Dès que j’ai entendu ta salutation, l’enfant a remué de joie dans mon ventre” (v. 44).
Marie n’a nullement douté , mais elle a cru et a recueilli le fruit de sa foi. Rien d’étonnant si le Seigneur, Rédempteur du monde, commence par sa mère l’œuvre de sa rédemption ; c’est par elle que le Salut devait être donné à tous les hommes, il était juste qu’elle reçût, la première, le fruit du salut de l’Enfant qu’elle portait dans son sein. Et si Jean Baptiste a remué de joie , c’est que déjà, rempli de l’Esprit saint dès le ventre de sa mère, il a découvert lui aussi qu’il rencontrait son sauveur.
L’Esprit dévoile la vocation de l’enfant que porte Marie : Il sera le Sauveur, il n’y a aucun salut ailleurs qu’en Lui, proclame Pierre, rempli de l’Esprit saint (Ac 4,12). Marie a compris, dans sa foi, que le regard de Dieu n’est pas attiré par les mérites, par la perfection spirituelle, mais par le besoin de l’homme. Cet événement de la vie de la nouvelle Eve est riche d’enseignements pour la vie des chrétiens : Nous devons apprendre de Marie la sollicitude pour les autres.
Joyeux Noël à tous !
Abbé Fabrice KODIA BIANZINGA+