Ai-je un instant conscience du regard que Dieu pose sur moi ?
Est-ce que je prends le temps de faire un arrêt sur image ?
Dieu m’aime… infiniment.
Pourtant , la folie de mon péché me paraît tellement irrécupérable.
Que de limites, de faiblesses, de trahisons, de renoncements !
Va-t-il encore m’aimer ?
Ce n’est pas pour rien que Jésus est descendu dans l’eau du Jourdain.
Ce n’est pas pour rien qu’Il s’est laissé lamentablement trainer sur la croix.
C’est… pour moi, par amour pour moi.
Voilà la vraie folie… celle de Dieu envers moi.
Mes bassesses ne sont que turpitudes bien peu originales.
Très vite, elles n’ont plus de goût…
Mais l’Amour de Dieu vient me redonner souffle et vie.
Les corinthiens vont vivre cette résurrection.
Cette communauté nous est donnée en modèle pour commencer l’année liturgique.
Et quel exemple !
Un ramassis d’esclaves, de prostituées, de soldats et de commerçants peu scrupuleux…
C’est l’Eglise de Corinthe, devenue « peuple saint » dans le Christ Jésus.
Revenue à la vie… parce qu’elle avait du prix aux yeux de Dieu.
En ce jour de marche pour la vie, n’oublions jamais que chaque vie est unique.
Chaque vie, depuis la faiblesse du commencement, jusqu’à la faiblesse de la fin,
rejoint aussi mes propres faiblesses.
Cette vie, comme ma vie, comme toute vie, est infiniment précieuse.
N’oublions jamais que le Christ a donné sa vie pour elle.