« Ils ont gardé fidèlement ta Parole » (Jn 17,7)
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La prière de Jésus pour ces apôtres, comment ne pas l’entendre pour nous encore aujourd’hui ?
Jésus connaît nos faiblesses et en même temps le grand combat de la Foi…
Il prie pour nous et avec nous.
Il nous invite à tenir bon dans cette belle et grande fidélité.

En ce dimanche où le Père Pierre Motte nous dit au revoir après toutes ces années à Viroflay, rendons grâce pour sa profonde fidélité à sa mission de prêtre.
Cette mission continue à la Maison Saint Louis, d’une manière plus cachée, mais
ô combien réelle par la constante prière.

Comme les apôtres après l’Ascension, ensemble, montons au Cénacle.
Soyons assidus à l’écoute de la Parole du Seigneur et à la fraction du Pain.
Restons unis d’un même cœur et d’une même âme.
Vivons dans cette Eglise qui ne connaît ni murs ni distance…

« Ici , au Cénacle, est née l’Église, et elle est née en sortie. D’ici elle est partie, avec le Pain rompu entre les mains, les plaies de Jésus dans les yeux, et l’Esprit d’amour dans le cœur. Au Cénacle, Jésus ressuscité, envoyé du Père, communiqua aux Apôtres son Esprit-même et avec cette force, il les envoya renouveler la face de la terre (cf. Ps 104, 30).
Sortir, partir, ne veut pas dire oublier. L’Église en sortie garde la mémoire de ce qui est arrivé ici ; l’Esprit Paraclet lui rappelle chaque parole, chaque geste et en révèle le sens. Le Cénacle nous rappelle le service, le lavement des pieds que Jésus a accompli, comme exemple pour ses disciples. Se laver les pieds les uns les autres signifie s’accueillir, s’accepter, s’aimer, se servir réciproquement. Cela veut dire servir le pauvre, le malade, l’exclus.
Le Cénacle nous rappelle, avec l’Eucharistie, le sacrifice. Dans chaque célébration eucharistique, Jésus s’offre pour nous au Père, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui, en offrant à Dieu notre vie, notre travail, nos joies et nos peines…, tout offrir en sacrifice spirituel. » Pape François, lors de la Messe au Cénacle, 26 mai 2014
Père Ronan Dyèvre+