Apres ce temps de vacances, ce temps de sainteté avec la Toussaint, nous voilà dans la reprise de nos équipes,dans la continuité de nos réflexions avec l’exhortation apostolique du pape Jean-Paul II, ‘’familiaris consortio’’ le sujet de la dignité de la femme.

Sujet qui reste toujours d’actualité, que ça soit avec le rassemblement des évêques à Lourdes ou le synode avec le pape à Rome, la question reste bien sur essentielle pour la vie de l’Eglise.

Alors 5 petits points rapides

• Le saint père rappelle que la dignité et la responsabilité de la femme sont égales à celle de l’homme.
  Même dignité, même responsabilité qui fassent vivre de manière particulière dans la réalisation dans la vie du couple, dans le don réciproque entre les époux et dans le don d’eux même à leurs enfants. Dieu les a créés pour cette mission complémentaire et en même temps ensemble dans l’unité parfaite, ‘’ homme et femme, Il les créa’’.

• La place particulière de la femme dans l’histoire du salut.
  Que ce soit dans l’ancien testament, relisez la généalogie de Jésus et d’une manière particulièrement lumineuse et forte pour nous, avec la vierge Marie, Dieu a choisi une femme, une fille de Sion, la nouvelle Eve, MARIE, pour être sa mère. Quel immense mystère qui doit chasser de tout cœur toute misogynie, tout rejet de la femme, puisque nous contemplons Marie, le prototype de la femme réalisé sous nos yeux.
  Dans l’histoire du salut, nous continuons à voir dans l’église un nombre impressionnant de femmes aux charismes multiples de sainte Jeanne d’Arc et Ste Geneviève à Sainte Thérèse de l’enfant Jésus et Sainte Bernadette en passant par Sainte Catherine de Sienne ou Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix ou Ste Jeanne de Chantal et Sainte Claire, Sainte Elisabeth de Hongrie, cherchez leurs vies, vous verrez qu’elles sont bien diverses et en même temps très fortes dans la vie de l’Eglise.

• Une question est posée par le pape : la société permet-elle à la femme d’être épouse et mère ?
  Rien de ringard dans ce paragraphe où le pape rappelle que la société doit permettre à la femme de trouver sa place dans le travail aussi. Mais est ce que ce travail de la femme est réalisable avec sa vocation propre et est-ce que au cœur d’une famille aujourd’hui le monde peut permettre à la femme d’être épouse et mère et pas être absorbée totalement par un autre travail. Cette question d’il y a 30 ans reste encore davantage d’actualité aujourd’hui

• Il y a toujours eu un combat pour défendre la femme, aussi bien à travers la discrimination, les problèmes de prostitution, de pornographie…
  Aujourd’hui cette marchandisation de la femme on la voit avec la question de la GPA,
  Les progrès de la science peuvent transformer la femme simplement en moyen de production d’enfants.
  C’est assez vertigineux de voir comment la science qui pourrait être à notre service, vient dégrader aussi le respect, notre vraie identité.

• La clef des multiples questions que nous pouvons avoir, passe aussi par la non limitation mais l’approfondissement de notre vocation propre.
  Trop souvent nous cherchons à imiter l’autre et forcement on est dans la lutte et le combat !
  Alors que la vraie question est :’’ qu’est-ce que le Seigneur attend de moi ? Quel projet a-t-Il sur moi ?’’
  J’aimerai terminer en vous lisant ce message de JP II aux femmes, le 15 août 2004 à Lourdes, peu de temps avant de mourir:

  ‘’En apparaissant dans la grotte, Marie a confié son message à une fille, comme pour souligner la mission particulière qui revient à la femme. A notre époque, tentée par le matérialisme et par la sécularisation, être dans la société actuelle témoin des valeurs essentielles qui ne peuvent se percevoir qu’avec les yeux du cœur, à vous les femmes, il revient d’être sentinelles de l’invisible.A vous tous frères et sœurs je lance un appel pressant pour que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour que la VIE, toute VIE soit respectée depuis la conception jusqu’à son terme naturel. La vie est un don sacré, dont nul ne peut se faire le maitre. ’

Je propose de prier cette semaine tout particulièrement pour la Vie, pour l’unité de l’Eglise, pour que nous soyons fidèles à notre vocation.

Père Ronan Dyèvre