« Envoie, Seigneur, des ouvriers pour ta moisson » édito de l’abbé Bruno Bettoli+
">

Éditorial de l’abbé Bruno Bettoli pour le 4e dimanche de Pâques, dimanche des vocations

n°1168

Au moment où j’écris ces lignes, le conclave n’est même pas encore commencé mais j’espère que dimanche, quand vous me lirez, la vie de Rome aura un nouvel évêque et l’Eglise un nouveau pape. Il n’y a certainement pas que de la curiosité dans l’effervescence qui se manifeste autour de cet événement que le droit canon protège cependant heureusement de l’esprit du monde et de ses différents pouvoirs. La constitution hiérarchique de l’Eglise est de la volonté du Seigneur lui-même et c’est le sacrement de l’ordre qui traduit cela.
Bien sûr, il n’y a qu’un seul pasteur du Peuple de Dieu et c’est « l’Agneau qui se tient au milieu du Trône ». Personne ne peut s’asseoir dans la cathèdre à St-Jean-de-Latran sinon le pape lui-même. A fortiori, personne, sinon l’Agneau de Dieu, ne peut s’asseoir sur son trône dans le sanctuaire du Ciel. Mais c’est la volonté du Christ et son appel qui place les évêques, les prêtres et les diacres au service de l’Eglise, comme sacrement de sa présence dans la puissance de sa résurrection. Il est le Grand Prêtre, le Pasteur, le Serviteur qui prend soin de nous par le ministère de ceux qu’il a choisis et appelés.
Frères et sœurs, s’il nous « faut » un pape à Rome, pensons aussi qu’il nous « faut » des prêtres et des diacres. Sans oublier les autres vocations consacrées et toutes les saintes vocations dans l’Eglise, demandons à Dieu de nouveaux ministres ordonnés, en particulier en provenance de notre paroisse.
« Envoie, Seigneur, des ouvriers pour ta moisson, car la moisson est abondante et les ouvriers sont peu nombreux. » (prière que j’ai l’habitude de réciter avec les fidèles après la messe du vendredi matin)

Abbé Bruno Bettoli+