En plein dans le mille
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Cet éditorial est celui du millième numéro des Dominicales. Quelle différence avec le précédent ou le suivant ? Aucune, bien sûr, mais c’est presque une obligation de saluer ce moment où le compteur passe d’une série de trois neufs à une série de trois zéros précédée d’un quatrième digit désormais indispensable pour poursuivre la numération.

A raison d’environ quarante exemplaires par an, nous pouvons estimer que les Dominicales fêtent environ vingt-cinq ans d’existence (en gros depuis l’arrivée de l’abbé Frasez, mon anté-anté-prédéces- seur). En pensant à leurs nombreux lecteurs, nous pouvons avoir de la reconnaissance pour leurs rédacteurs, imprimeurs, plieurs et distributeurs et depuis quelques temps aussi pour ceux qui permettent qu’elles parviennent désormais majoritairement par voiepage1image11344 électronique. Surtout, nous pouvons rendre grâce à Dieu pour toute la vie paroissiale dont il a ainsi été question dans ces quatre mille pages : liturgie et prière ; vie fraternelle ; catéchèse et formation ; services ; charité et mission. Vivent les cinq essentiels !

Vingt-cinq ans, ce sont aussi vingt-cinq carêmes, vingt-cinq quarantaines… qui font encore mille. Ces quarantaines, sans allusion sanitaire, ont été et seront encore des temps de grâce, des temps de confinement avec Jésus au désert. Non pas ce désert où il doit se retirer à cause de l’efficacité de la publicité faite par le lépreux (à faire pâlir d’envie tous les responsables de communication) mais ce désert où il fut poussé par l’Esprit. Demandons qu’il nous y pousse également et soit notre force et notre lumière pour le combat.

Abbé Bruno Bettoli +