« Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu. »
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« Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux » (Ex 20, 3-5b).

 

Le premier des dix commandements concerne l’adoration du Seigneur, Dieu d’Israël et c’est lui-même qui l’avait écrit de son doigt sur les deux tables du Témoignage (cf. Ex 31, 18). Lorsque Moïse descendit du Sinaï en les portant aux Hébreux, il trouva justement le peuple en train de se prosterner devant la statue d’un veau en métal fondu, « en proclamant : “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte” » (Ex 32, 8c). A ce moment-là, Moïse « s’enflamma de colère, il jeta les tables qu’il portait, et les brisa au bas de la montagne. Il se saisit du veau qu’ils avaient fait, le brûla, le réduisit en poussière, qu’il répandit à la surface de l’eau. Et cette eau, il la fit boire aux fils d’Israël » (vv. 19b-20).

 

Il est intéressant de rapprocher cet événement de celui de la purification du Temple, environ treize siècles plus tard. Saisi par l’amour de la maison de son Père, Jésus en chassa les marchands et les changeurs. Donnant le signe d’une autorité au moins égale à celle de Moïse, il annonçait être venu pour nous rendre capable de la véritable adoration et déjà, il évoquait que cela ne se réaliserait que par son mystère pascal : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »

 

 

Abbé Bruno Bettoli+

 

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