Bienheureuse trinité
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« Ô mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Eglise en sauvant les âmes qui sont sur la terre et en délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire. (…)
Je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu ! d’être vous-même ma Sainteté.

(…)Mon Epoux Bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle, nous a dit : « Tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, il vous le donnera ! » Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs ; je le sais, ô mon Dieu ! (plus vous voulez donner, plus vous faites désirer). Je sens en mon cœur des désirs immenses et c’est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme.

(…) Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé !…

(…) Je veux, ô mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon cœur vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu’à ce que les ombres s’étant évanouies je puisse vous redire mon Amour dans un Face à Face Eternel !… »

Voilà un extrait de l’acte d’offrande écrit par Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus en 1895, lors de la fête de la Sainte Trinité.

Nous l’aurons compris, la Trinité, c’est le nom de Dieu, un nom qui dévoile l’unité du Père et du Fils dans l’Esprit, la relation parfaite et amoureuse qui demeure en Dieu.

Face à un tel mystère révélé par Jésus, nous pouvons soit nous taire… soit comme sainte Thérèse oser le dialogue amoureux avec le Bien-Aimé.

 

Père Ronan Dyèvre+