A l’école des mages
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Ces mages sont des chercheurs. Ils cherchent « le roi des Juifs qui vient de naître ». Ils cherchent le Messie, ce qui était, ou aurait dû être, l’activité principale des « grands prêtres et [des] scribes du peuple », du « roi Hérode le Grand » et de tout Juif digne de ce nom.

 

Arrivés à la capitale et au palais du roi, c’est sur les indications de l’Ecriture qu’ils prennent la direction de Bethléem. D’après l’évangéliste, c’est seulement une fois partis qu’ils virent l’étoile les précéder, ce qui fut pour eux la cause « d’une très grande joie », selon la parole même de l’ange aux bergers (cf. Lc 2, 10). D’après saint Jean Chrysostome, « les mages ne se sont pas mis en route parce qu’ils avaient vu l’étoile mais ils ont vu l’étoile parce qu’ils se sont mis en route ».

 

De ces quelques éléments, nous pourrions nous interroger sur nous-mêmes :

– Suis-je un chercheur du Messie, de sa présence, de sa Parole, de son Esprit ? Serais-je finalement le mieux placé, membre de la sainte Eglise catholique, et en même temps le moins assoiffé ?

– Vais-je donner la Parole de Dieu aux véritables chercheurs de notre temps ? Suis-je prêt à ce que Dieu me les montre, à les voir et à les inviter au Parcours Alpha ou à une Grâce Mat’ ?

– Suis-je capable « de fixer [mon] attention sur [la Parole de Dieu] » (2P 1, 19) et de la mettre en pratique selon l’enseignement de l’Eglise et l’exemple des saints, sans voir, sans encore tout comprendre, en attendant « que l’étoile du matin se lève dans [mon cœur] »

 

Abbé Bruno Bettoli+

 

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